Musiques

Entre Tour Maubourg et Pont Neuf Records: Paradis Artificiels leur dernier Album ultra prometteur

today2021-01-24

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Quand on pense Tour-Maubourg, on pense Paris mais aussi ce jeune belge  signé chez Pont-neuf Records adoubé par la scène française lors de son premier opus. Il nous revient avec une nouvelle œuvre dont les influences ne trompent pas, aux frontières de la House de l’Acid et du Jazz. Découvrons avec le Protocole Radio cette dernière perle ensemble.

Le vent en poupe

Depuis trois ans, l’Homme ne cesse effectivement d’attirer les éloges. Fort de cette réputation, au vu d’EP nettement plus club, l’artiste s’est lancé depuis deux ans  dans un format un peu plus classique comme le fameux Long Play (LP). Il apparaît donc un processus qui ne voudrait pas s’éloigner de la house, cependant une expérimentation de nouvelles sonorités ou textures fût nécessaire. D’après ce qu’il  confie chez « Dure vie », l’élaboration même nécessaire fut de passer des plugs et des software à des machines et donc des configurations nettement plus hardware.

« Paradis Artificiels »  sonne donc comme une production hybride nichée entre house, rythmes down tempo, et sonorités jazzy. Ce LP est donc à l’image complète d’une période où changement musicaux  et rencontres humaines furent essentielles nous signale l’artiste.

Symbolique des titres

Notons donc que le titre renvoie à la Poésie Baudelairienne mais aussi à l’évocation des moyens disponibles dans notre monde sensible permettant d’altérer notre conscience et la réalité.  Pour Tour Maubourg, en l’occurrence,  il s’agit ici de la musique qui devient son jardin d’expression musical et intellectuel.

N’oublions pas la sémantique attachée à l’Amour ( la révolte du cœur, ode to love); mais également l’inverse avec  « le vol du corbeau » qui symbolise un aspect plus sombre  et mélancolique d’ailleurs complètement revendiqué par l’auteur.

Pour ce qui est des sources d’inspiration, il apparaît des filiations claires comme St Germain(motif de flûte traversière track 2) , mais aussi d’autres comme Massive Attack ou encore Moby (Play), mais aussi Nicolas Jaar sur le travail des textures mentionne l’artiste.

En définitive , il s’agit là d’un excellent premier Album aux influences de qualité, élaboré dans le bon sens avec une démarche cohérente. Â posséder définitivement dans votre vinylethèque personnelle car l’album restera une référence actuelle dans le futur. Disponible sur BandCamp, audible sur d’autres plateformes, on espère un succès franc à ce disque qui le mérite énormément. En attendant, il reste encore un lien ci-dessous pour l’écoute.

Écrit par: Boris Gouhier

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