Rien que le nom définit à lui seul l’esprit du groupe : l’Impératrice. Une pop élégante et lancinante avec un fond d’ambiance stratosphérique. Un groupe parisien composé de sept musiciens, avides de créations plus farfelues les unes que les autres. Un mélange détonnant qui casse les codes à sa façon. La voix féminine, déroutante, érotique, pourrait nous faire partir loin. Très loin.
Les débuts de l’Impératrice remontent à 2012. Un début fracassant, des millions de vues, des tournées, des festivals. Une aura fraîche dans l’air du temps. Le groupe cultive son culte de la féminité avec une approche résolument moderne et sophistiquée. Pas de superficiel ici, la moindre note amène l’élan nécessaire.
Leur album Matahari, sorti en 2018, est une autre vision de la musique pour l’Impératrice. Autrefois dans l’expérimentation concernant les singles/EP, avec cet album c’est une approche plus sérieuse et centrée sur la voix de Flore qui s’offre à nous.
Son héritage musical français passe par des chemins diverses et variés, le côté disco se lie parfaitement avec le jazz-funk. Cet imaginaire « rétrofuturiste » qui se glisse dans les textes et les instrus nous prouve un peu plus que le groupe sait où il va.
L’univers sonore très aérien pourrait nous effrayer un peu, mais l’Impératrice sait y faire pour nous offrir un voyage tout droit vers l’espace. On parle tout de même des gagnants du prix Deezer Adami de 2016.
Quittons-nous sur un de leur plus gros succès, construit autour d’un sample de la chanteuse de soul Anita Ward en 2016. Un son accompagné d’un clip qui ne manquera pas de vous faire décrocher un sourire.
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