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Dans les bacs : Passarani – W.O.W

today2020-01-11

Arrière-plan
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Le vinyle étant sorti en Janvier 2019, il était temps pour Marco Passarani de nous offrir cette pépite en album. C’est donc chose faite depuis la fin décembre 2019. Et si l’on peut en tirer une brève conclusion, c’est qu’il n’a pas fini de faire des merveilles. Un album intitulé sobrement « W.O.W », et qui nous enlève la dite exclamation de la bouche lorsqu’il se termine.

Pour les adeptes de ce grand monsieur qui l’écoutaient peut-être déjà en 1995 sous le pseudonyme de Passarani 2099, vous n’allez pas être dépaysés. D’abord parce qu’on reconnait parfaitement la patte de Passarani, et parce que c’est toujours aussi bon d’écouter du live machine si parfaitement exécuté. On se retrouve donc avec 8 tracks en Original Mix, qui plairont aux amateurs comme aux Djs les plus confirmés.

Le setup de Marco Passarani dans son studio, composé en grande partie d’instruments analogiques.

On retrouve donc bien évidemment un petit côté Techno qui a fait les grands jours de Passarani dans les années 90-2000. Mais c’est ce côté Synthwave qui ressort de cet album.

Avec des synthétiseurs aux basses bien grasses et aux séquences affutées, il vient redonner à sa Tech/House ce petit côté oldschool aux allures de bande originale. L’exemple le plus parlant reste pour moi la seconde track de cette album, du doux nom de « Cydonia Rocks ».

Avec ses chords plus House que jamais et son arpeggiator complétement 80’s, « Cydonia Rocks » offre une bien belle vision de l’Electro House.

Et le côté Techno à proprement parler alors ? Si l’on a tendance à l’oublier sur le début de l’album il n’en est pas moins présent. De part le rythme, de part la composition, il est finalement assez facile de retrouver le Marco Passarani d’il y a 20 ans.

Après un passage profondément Synthwave sur la 5ème track titrée « Innowave », l’italien vient nous replonger dans la Tech, la vraie. Celle à l’arrière goût de Minimale, avec un kick qui ferait tressauter un sourd. Du nom de « Minerals », elle se composera notamment des fameux hits-hats et claps bien connus de la scène Techno. Un peu de chords pour compléter, un rythme et un pattern de l’enfer, et voilà ce que ça donne :

De la Techno qui ravira les puristes.

Si l’on s’attarde un peu sur la pochette de l’album, on retrouve une belle voiture blanche bien centrée. Il y a encore une fois ce petit côté Retrowave jusque dans les visuels, atténué par la prédominance de couleurs ternes.

Il y a vraiment dans cet album un melting pot de genres qui donnent un aspect très actuel tout en étant très vintage. On reconnait entre mille la Techno de Detroit ou encore la House de Chicago sans pour autant avoir cet arrière goût de « déjà vu ».

W.O.W, donc.

Écrit par: Thomas Sébi

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