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DJ Morillo, compositeur de «I like to move it » est décédé.

today2020-09-13

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Toutes les générations le connaissaient pour son tube interplanétaire « I Like to Move it ». DJ Morillo, de son vrai nom Eric Morillo est décédé le 1er septembre selon les autorités américaines.

Pour le moment les causes de son décès n’ont pas été trouvées. Il ne semble cependant pas avoir été victime d’un homicide. Il n’y a, pour le moment aucune, explication selon les autorités. Selon la police de Miami, son corps sans vie à son domicile aurait été retrouvé suite à un appel de 911.

Un DJ reconnu et récompensé

Le DJ colombo-américain obtint dans sa vie trois fois le prix de meilleur DJ House et trois même fois le prix de meilleur de DJ international. Il produit de la musique sous plusieurs noms, notamment Ministers De la Funk, The Dronez, RAW, Smooth Touch, RBM, Deep Soul, etc. Son morceau le plus connu, sorti en 1993, avait été remis au goût du jour grâce au dessin animé « Madagascar » sorti en 2005.

Il a notamment été l’un des cinq DJ underground les mieux payés au monde durant les années 90. Il devient dans les années 2000 ; une des grandes figures de la house mais également des soirées à Ibiza, allant même jusqu’à collaborer avec P Diddy.

Un décès problématique

Une autopsie doit être réalisée pour déterminer les circonstances exactes de son décès. D’un point de vue judiciaire cette mort pose problème. En effet, Éric Morillo était accusé par une femme d’agression sexuelle. Elle aurait refusé ses avances lors d’une soirée et aurait déclaré, selon le rapport de police, avoir été dormir dans une chambre. A la suite de cela elle se serait « réveillée nue sur le lit, avec M. Morillo debout sur le côté du lit, également nu« . Après avoir nié, il avait finalement reconnu les faits suite aux résultats positifs d’un test ADN. Il devait comparaître le vendredi 04 septembre devant la cour.

Le milieu électronique doit désormais faire le deuil de l’une de ses figures phares, toutefois controversée de part les accusations qui l’entachent…

Écrit par: Salomé Baudelot

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